Jean Berra issu du monde juridique a abordé avec Pétérelle l’univers de l’art.
Démuni de toutes connaissances référentielles, il lui fallait trouver des clefs : l’une d’elle fut sa rencontre avec Pierre Granville, critique et éminent collectionneur, notamment de Pétérelle.
Cette expérience l’a conduit à une révélation : que le regard déclenchait une faculté tapie, tels l’imaginaire et son corollaire la poésie.
Au cours des années, les circonstances, certaines providentielles dont la rencontre avec Lydia Harambourg, historienne de l’art, l’ont convaincu de redonner une visibilité légitime à Adolphe Pétérelle au sein de l’École de Paris dont il fut un représentant reconnu par la critique parmi ses contemporains prestigieux.
La récente publication de deux monographies, l’une consacrée à la peinture de Pétérelle, la seconde à ses œuvres sur papier par Lydia Harambourg, constitue une avancée majeure pour sa reconnaissance par les galeries, les amateurs collectionneurs et sa réhabilitation au sein des collections institutionnelles.