1944
BOURET, Jean, « Inflation dans la peinture », Les Lettres Françaises, 9 décembre.
Extrait :
Sans s’échapper complètement de cette trivialité positive, mais en la transposant, je dirai presque en la musicalisant, Pétérelle joue avec le réel. À la galerie Allard, une petite toile seule sur un chevalet attire immédiatement le visiteur, un visage qui s’ensanglante, un cheval qui paraît tituber, une campagne qui s’éteint et voilà la plus belle petite toile qui soit. On n’a pas reconnu Pétérelle à sa vraie valeur. Il y a chez tout vrai peintre un poète dominé de couleur pour qui la rime devient la touche, le rythme accord ou dissonance. C’est le cas de Pétérelle et de Vasarely.