Jean Charron organise une exposition d’oeuvres à la librairie Fleury, boulevard Saint-Germain à Paris. L’État qui lui commande la réalisation de deux fresques sur toile destinées à l’École des Mines de Saint-Étienne l’inspire à témoigner de la vie des « gueules noires » dans les mines. Pour la réalisation de sa première fresque, il choisit Couriot, le plus grand site du bassin charbonnier stéphanois. Il expliquera à Robert Rey : « C’est curieux, pour descendre dans la mine, tu commences par monter dans un univers à claire-voie de cornières, de câbles, de parquets d’acier. Du fer et du ciel. Et, de là, tu tombes dans le trou ». Il réalise tout un ensemble de croquis qui serviront d’études pour des toiles futures. En août, l’armistice signé, la famille Pétérelle quitte Nantes et rentre à Paris.